Je suis Laïla, maman de deux petits garçons et photographe de mariage. Je vis à Londres depuis 4 ans et j’essaie tant bien que mal de percer dans le monde très concurrentiel de la photographie de mariage dans une ville où je n’ai absolument aucun réseau.
J’ai réellement découvert la photo lorsque je me suis mariée, il y a 7 ans. Ce fût une vraie révélation. J’ai adoré les photos de notre photographe, Fanny Dion, et j’ai voulu être capable, moi aussi, de retranscrire les émotions ressenties par les gens sur papier.
Je me suis donc offert un reflex. Un simple Canon d’entrée de gamme pour commencer. Puis, j’ai pris 3 demi-journées de stage photo, lumière, vitesse et profondeur de champs. La base pour commencer à se débrouiller toute seule en mode manuel. J’ai ensuite pratiqué, pratiqué et pratiqué.
Ton coeur balance entre Londres et Paris, quels sont les atouts de ces belles capitales d’Europe ?
Je suis une Parisienne qui a suivi son mari parti travailler à Londres. Nous sommes installés à Londres depuis 4 années et même si j’adore cette ville pour des milliers de raisons, mon coeur balance pour Paris.
Ce qui me plait à Paris c’est cette atmosphère que je ne saurai décrire, l’architecture, la nourriture, les terrasses. Ma famille et mes amis sont tous là-bas et ils me manquent terriblement. Et, ce que j’aime à Londres et que je ne saurai retrouver à Paris, c’est la liberté de choix et d’expression, la diversité culturelle, Hyde park, les boutiques ouvertes le dimanche et les taxis… L’ouverture d’esprit des Londoniens fait que cette capitale est un endroit idéal pour y élever des enfants.
Paris et Londres sont deux villes incroyables pour des raisons différentes. Mais les aller/retour avec les enfants sont fatigants. L’anglais, que je maitrise, mais pas parfaitement reste tout de même une vraie barrière. La monnaie, qui est différente dans les deux pays est aussi un vrai casse tête. Aussi, ce que l’on n’imagine pas quand on arrive à l’étranger, c’est que bien souvent les gens ne sont que de passage. Il est donc difficile de s’attacher puis de voir nos amis partir. Enfin, en ce qui concerne mon business à proprement parler, il se trouve que j’ai un réseau plus développé à Paris qu’à Londres. Ce qui fait que je rencontre des difficultés à trouver des clients ici.
Tu as testé pour nous le « filtre marco »
Quel est le modèle ?
Il s’agit d’une bonnette Marumi DHG 200 Achromat +5. Je la visse sur mon 50mm. En anglais on parle de « filtre », en français plutôt de « bonnette ».
(Toutes les images de cet article ont été réalisées avec ce filtre)
Pour quelles utilisations ?
Dans mon cas, pour prendre en photo toutes ces petites choses qui comptent beaucoup lors d’un mariage et dont on aime se souvenir, comme les détails d’un faire part, d’une alliance, d’un visage qui se fait maquiller, de produits de maquillage, de bijoux, de fleurs , de déco de table…
Attention tout de même, on a tendance à parler de macro mais on demeure dans de la proxyphoto car le rapport de grossissement est inférieur à 1:1.
J’aime pouvoir offrir à mes mariés des photos de détails, et cela leur plaît. Et en tout sincérité, je trouve que pour le prix, il serait vraiment dommage de s’en passer. Aussi, si l’on doit comparer son poids et sa taille à ceux d’un objectif macro, il n’y a pas photo, le filtre tient dans une poche.
Les +
Je le recommande pour un budget serré et/ou pour un photographe pro qui débute dans le métier.
Les objectifs sont tellement chers, qu’au début on est contraint de faire des choix. Personnellement, même si l’objectif macro est un essentiel à avoir, il n’est pour le moment, pas ma priorité, le filtre est donc un très bon compromis pour le moment.
Les –
Malgré ce que j’ai pu lire, je trouve que l’utilisation de la bonnette a tout de même pour conséquence une perte de lumière. Je surexpose donc toujours un peu pour compenser.
Vous aussi vous avez un accessoire fétiche ?
N’hésitez pas à venir partager vos bonnes idées avec nous !
