Floriane, photographe & rêveuse
Un univers bien à elle, un monde rempli de lumière et de couleurs, je vous invite à découvrir Floriane Caux, une artiste authentique !
Ton histoire. Qui es-tu ?
Hello, moi c’est Floriane, je suis photographe de mariage et j’ai 27 ans (j’en profite encore un peu avant de taire mon âge !!).
Comment aimes-tu te décrire ?
Je suis passionnée, rêveuse, ultra émotive (moi ? pleurer pendant les mariages ? Non !), je kiffe puissance mille les mariages funky et déjantés (oust les traditions !), je fais des jeux de mots nuls, je suis fascinée par l’Humain et rassasiée par les petites choses simples de la vie.
Ton parcours. Comment la photographie est entrée dans ta vie ?
Du plus loin que je me souvienne, quand j’étais petite, je me baladais toujours avec un petit appareil photo avec moi. J’avais ce besoin de figer les souvenirs heureux. Ce pouvoir du temps qui passe mais qui se fige sur une pellicule, me donnait l’impression d’être un superhéros. Je pouvais rester des heures devant les vieilles boites photos de mes grands-parents, à regarder tous ces gens que je n’avais pas connus mais qui avaient l’air heureux. Je m’amusais à les remettre dans le contexte du moment où les images avaient été prises et je leur inventais de nouveaux souvenirs. C’étaient des moments simples mais j’adorais ça.
Lorsque j’ai eu 15 ans, mon père m’a donné son premier appareil photo numérique (3 mégapixels, un régal…), je crois que depuis ce moment-là, l’idée d’être photographe ne m’a jamais quittée. Après un Bac Littéraire, j’ai d’ailleurs intégré l’école de photographie et multimédia de Toulouse. En parallèle je foulais les salles de concerts de la région pour parfaire mon œil et apprendre à prendre LA bonne photo au bon moment, avec LA bonne lumière. Ça a été hyper formateur pour la suite !
En 2009, je suis devenue freelance. Je ne me destinais pas du tout à la photographie de mariage, je faisais des portraits presse pour les groupes de musique et des séances mode avec des filles. Puis BAM, j’ai fait quelques mariages et je me suis dit : « Eureka ! (oui, il n’y a pas que Tintin qui utilise ce mot…) c’est ça que j’aime ! ». Etre le témoin des souvenirs d’un des plus beaux jours de la vie d’un couple… WAOUH. Quel cadeau magnifique ! Je n’échangerais ça pour rien au monde… Rien au monde ne me fait plus plaisir que de me dire que dans 5 ans, 10 ans, 20 ans, mes petits couples regarderont leurs photos et se souviendront de ces fous rires, de ces larmes, du sourire de leur grand-père, de leur nièce qui leur a fait le plus gros câlin d’amour de l’univers, de la coolitude de leurs potes, de la fierté de leur parents…
Ton style. Portrait ou paysage ?
Portrait mais en incluant le paysage :)
Autant j’adore faire des plans rapprochés pour aller chercher l’émotion, autant parfois (souvent), il me semble important d’inclure le contexte d’un moment dans une image. Le paysage en fait partie. Lorsque je fais des séances photos urbaines, j’ai d’ailleurs tendance à inclure le maximum d’éléments du paysage urbain.
Tes choix. Lumière naturelle et/ou artificielle ?
Lumière naturelle sans hésitation aucune !
Matériel. Comment se compose ton sac photo ?
Quand je pars sur un mariage, j’emploie les gros moyens : à gros moyens, gros sac à dos ! ;)
J’ai toujours 2 boitiers : 5Dmk II et III, un 50mm 1.2, un 85mm 1.2, un 100mm, un 24-70, un flash cobra et un tilt-shift selon l’humeur.
Fumigènes, paillettes et confettis me suivent partout aussi ! J’utilise des fumigènes sur chaque mariage, c’est un peu ma signature auprès des mariés :)
J’ai également un 3ème appareil photo plus light muni d’un fisheye pour faire des photos rigolotes sur la piste de danse.
Sans oublier le kit de survie : trousse à pharmacie, biscuits, bouteille d’eau, lingettes, chargeurs…
Tu dois partir 2 jours sur une île déserte, quel matériel amènes-tu ?
Je voyage léger : mon vieux Canon Ae1, un 50mm et un 28mm + mon téléphone !
Inspiration. Quel est le top 3 des photographes que tu suis ?
Quel serait le shooting/reportage de tes rêves ?
J’ai très envie de faire du reportage social sur deux choses qui me touchent particulièrement : les personnes âgées isolées et les sans domicile. ça fait des années que j’aimerais me lancer dans ces projets personnels mais pour le moment je n’ai pas les épaules assez larges pour m’y consacrer.
Récemment, j’ai d’ailleurs été fascinée et épatée par le travail troublant qu’a réalisé Yann Castanier sur les marginaux de Sète.
Quelles sont tes astuces pour rester créative ?
J’écoute énormément de musique, je dévore les séries et mes yeux s’attardent plus sur les plans et la lumière dans les films que sur le reste…
S’inspirer de tout ce qui nous entoure au quotidien, c’est également mon leitmotiv : un sourire, une discussion, un son, un coucher de soleil, un livre, une pochette d’album… Tout ce qui touche mon regard .
Mieux te connaître. J’aime / J’aime pas.
J’aime :
– La musique
– Manger et cuisiner
– Passer du temps en famille et les soirées entre potes
– Les friperies et les vide-greniers
– Les mariages déjantés
– Les voyages en amoureux et avec des amoureux ;)
– Me balader en forêt
– la Suze
Je déteste :
– les opportunistes,
– les gens incapables d’empathie,
– les mariages classiques avec des traditions des années « bissextiles » ;)
– toutes formes d’intolérance
Ta phrase, ton conseil pour les photographes pros qui nous lisent :
« Quand on veut, on peut », mon Grand-Père me disait toujours ça… et il avait entièrement raison. « YOLO » ça marche aussi :)
Il faut se donner les moyens de vivre ses rêves, en toute humilité, en arrêtant de se comparer les uns aux autres. En photographie, c’est important de développer son propre univers, sa propre identité. Travaillez comme des collègues et non comme des concurrents !
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1 Comment
Très beau travail!