Devenir photographe
Je m’appelle Anaïs (ou Anna), bientôt 30 ans. Maman de deux rigolos de 5 et 6 ans. Je vis dans le sud de l’Oise à proximité de l’Aisne et à la limite de la Seine et Marne. Pour faire simple juste entre deux parcs d’attraction très connus.
Je suis quelqu’un d’assez réservé et optimiste (Il n’y a pas de problème, toujours des solutions). Organisée dans tout ce qui touche ma vie professionnelle, je ne peux pas en dire autant de ma vie personnelle, j’aime l’improviste, j’ai besoin de liberté et tout décider à la dernière minute. Prévoir des vacances ou des sorties à l’avance ce n’est pas pour moi.
La photographie a toujours fait partie de ma vie
Mon père a toujours eu un appareil photo et un caméscope, et je peux dire que j’ai une multitude de souvenirs de mon enfance. Enfant je ne me lassais pas de regarder les albums photos de famille, j’y subtilisais les photos que je préférais et les accrochais au mur de chambre. Je me souviens encore de mon premier appareil et de ma première photo à l’âge de 7 ans, je trouvais déjà magique de pouvoir figer des moments de vie. J’ai toujours eu un appareil photo, que ce soit des jetables pour les colonies de vacances ou encore mon minolta dimage lorsque j’étais adolescente.
A la fin de mon bac j’ai fait plusieurs demandes pour intégrer une école et préparer un BTS dans la photographie, à mon grand regret je n’ai eu que des réponses négatives pour une seule et même raison il fallait détenir le bac dans ce domaine. Je me suis donc rabattue sur un BTS dans le domaine de l’administratif. J’ai commencé à travailler dans ce secteur et puis il y eu la naissance de mon premier enfant : Ce sera le déclic c’est à ce moment la que j’ai acheté mon reflex et que je n’ai cessé de photographier en sortant peu à peu du mode automatique. Le temps qui passait était mon ennemi, mon tout petit grandissait si vite j’avais envie de garder en souvenirs tout ces moments, mon appareil me suivait partout, ses sourires, ses premiers pas…
Du salariat à l’indépendance..
J’ai passé de nombreuses (de trèèès nombreuses) heures sur internet pour me former que ce soit sur des sites ou blog français comme à l’étranger et surtout j’ai pratiqué, il n’y a que comme ça que l’on progresse. J’ai aussi suivi les vidéos de Xavier Navarro, le parcours de Rachel Nething depuis le début. En parallèle je travaillais en tant qu’assistante, j’ai changé plusieurs fois d’entreprises. Le monde du travail en entreprise avec ces codes ne me convient pas vraiment, j’ai besoin de liberté et de travailler en y prenant du plaisir. Je n’ai jamais été stable au niveau de mon travail avec du recul je pense ce n’était tout simplement pas ma voie..
J’ai eu une proposition de CDI mais l’idée d’être indépendante et de vivre de ma passion a pris le dessus. Je m’étais toujours dit qu’avant mes 30 ans il fallait que je réalise mon rêve et je me suis donc lancée dans cette belle aventure. Avant même de commencer mon activité en tant que professionnelle, j’ai lancé mon site internet, j’y ai passé énormément de temps. Je parlais aussi du lancement de mon activité autour de moi afin de me faire connaitre. Je dois dire que le bouche à oreille à aussi jouer un rôle indéniable.
Une nouvelle aventure qui commence !
Mon activité a donc démarré début 2016 elle est encore toute récente. Au lancement je n’ai pas compté mes heures. Je changeais et change encore de casquette constamment : la partie commerciale, le site internet, le référencement, la partie administrative. Moi qui adore la polyvalence je suis servie ; ). Le plus dur c’est finalement de se faire confiance et de se lancer. C’est parfois compliqué de se sentir seule lorsque l’on est indépendant, il est important de se constituer un réseau et ça j’en prends conscience seulement maintenant. Je pense d’ailleurs participer à des workshop, et mon choix s’orienterait surement sur la méthode beloved ( Daniel Bourdenet).
Ce que j’aime par-dessus tout dans mon métier c’est de rencontrer des personnes de tout horizon, prendre le temps de les connaitre pour raconter leur histoire et leur laisser des souvenirs qui resteront. J’avais pour habitude de dire avant : il me manque qu’un travail qui me plaise pour être 100% heureuse. Aujourd’hui je suis épanouie et garde toujours en tête cette phrase qu’on me disait petite « Quand on veut, on peut.. »
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2 Comments
Bonjour, êtes-vous auto entrepreneuse ?
Alors là, chapeau !
Belle reconversion et accomplissement de soi. Ça donne des ailes pour penser à la même chose… :)
Chaque chose en son temps. Merci.