La reconversion de Laurianne

Découvrez aujourd’hui un nouveau témoignage de reconversion professionnelle, celui de Laurianne, photographe heureuse. Retrouvez d’autres belles histoires de photographes heureux de vivre de leur passion !

Le bonheur d’être photographe

Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé la Photo. J’ai toujours aimé les souvenirs. Les murs de ma chambre d’Ado étaient remplis de photo de moi, de mes copines, de mes copains. J’aime les prendre, j’aime les découvrir sur Papier, j’aime les regarder encore et encore.

Ma maison d’enfance…

Il y avait, dans ma maison d’enfance, une salle de bain. La salle de bain du bas. Elle ne servait à rien, elle n’avait pas de fenêtre et personne n’y allait jamais. J’ai longtemps rêvé d’en faire une chambre noir. Et si vous me demandez d’où m’est venue cette idée, je ne saurais pas vous répondre. C’était comme ça. Je ne sais pas si je l’ai réellement demandé à mes parents, s’ils m’ont entendu et ont trouvé cette idée totalement farfelue, ce que je sais, c’est que nous n’en avons jamais vraiment parlé et que ça ne s’est jamais fait.

Le temps passe et je finis par faire des études de Biochimie parce qu’il faut bien faire quelque chose et à ce moment là, je ne savais pas ce que je voulais. Il y a encore un an, je ne savais
toujours pas ce que je voulais. Je me suis cherchée longtemps. J’ai travaillé 10 ans dans des Laboratoires, ça n’était pas déplaisant mais j’ai finis par en faire le tour. J’ai toujours aimé le
changement et ne suis jamais restée bien longtemps en place.

La naissance de mes filles, Alyssa en 2010 et Lina en 2012 a tout chamboulé. J’étais en CDI à cette époque, dans un laboratoire, et au retour de ma première grossesse, toute la direction a changé. On m’enlève des responsabilités, on me refuse mon 80 %, on me critique sans cesse alors que j’étais jusque là appréciée pour mon implication. Le monde du travail en entreprise est dur et totalement injuste avec les femmes. Je ne le pensais pas et j’en suis maintenant persuadée. On veut clairement me faire démissionner.

Chose que je ferais, après avoir pris un congé maternité et un congé parental pour ma deuxième fille moins d’un an plus tard ! Ces congés me permettent de réfléchir. Un reflex me tombe dans les mains un peu par hasard. J’ai deux petits modèles tellement mignons sous la main …

La passion renait et de voir certains collègues en vivre me pousse à croire que c’est possible !

Pourquoi eux et pas moi ?

Vivre de ses rêves, c’est un peu de chance, de bonnes rencontres et beaucoup beaucoup de volonté. Etre photographe c’est un bonheur au quotidien, du premier mail, à la première rencontre , à la livraison des photos. Tout est incroyable. Simplement parce qu’on offre du souvenir, des moments heureux qui resteront, un peu grâce à nous, gravé pour toujours. Il suffit de feuilleter un album pour retrouver le sourire.

Je soigne la nostalgie. Celle d’une grossesse, d’une naissance, d’un mariage.

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