C’est avec une grande joie qu’aujourd’hui nous publions l’interview de Patrick Lombaert, amis cher à nous deux. C’est pour sa joie de vivre et son originalité constante mais aussi pour sa générosité de partage, que Patrick a une place reconnue dans le monde de la photo de mariage aujourd’hui, en France et aussi au delà des frontières.
Vous découvrirez ici son travail, l’histoire qui l’a amené jusque là et aussi des conseils précis et organiser sur le sujets des concours de mariage.
A vous de le re-découvrir !
Qui es-tu ?
Alors je suis Patrick Lombaert, papa de deux adorables enfants, Vincent, 8 ans avec un profil premier de la classe très doué dans le calcul, la langue et le dessin, et Augustine, 5 ans et demi avec un profil de rêveuse très empathique complètement à l’opposé de son frère ; mari de Magali qui est de toute évidence la femme la plus merveilleuse et patiente au monde avec qui je partage ma vie depuis 18 ans maintenant.
Côté activité, je suis un solopreneur, photographe spécialisé dans le couple et le mariage; et formateur depuis deux ans.
Comment te définirais-tu, en trois mots ou en quelques phrases ?
Hum… je dirais que je suis un épicurien (particulièrement gastrolâtre et amoureux du rhum ambré) et cartésien, doté d’un sens aigu du discernement.
Dis-nous un truc secret ou drôle sur toi !
Secret, pas trop mais éventuellement drôle : nombreuses sont les personnes ayant vu mes fesses avant de me parler dans la vraie vie.
La photographie et toi
Que photographies-tu ?
En gros, tout sauf ma famille, mais je me soigne depuis deux ans… Merci le COVID.
Sinon, je dirais que 95% de mon activité consiste à photographier des mariages.
Comment as-tu choisi ta spécialité ?
J’ai commencé il y a 12 ans dans le corpo et après 6 ans exclusivement en B2B, j’ai effectué un virage dans B2C, le mariage.
La raison principale est l’épanouissement personnel : l’activité amateure pendant 6 ans m’a permis de m’intéresser à tout un tas de domaines photographiques et la professionnalisation dans le corpo m’a rendu bon technicien. Malheureusement, côté épanouissement, on frôlait le néant avec un métier qui se résumait principalement, pendant 6 ans, à réciter des gammes techniques afin de répondre à des commandes : packshot, portrait, architecture, événementiel…
C’est là que le mariage est apparu, il y a un peu plus de 6 ans, par un alignement des planètes : j’ai tout de suite adoré la liberté d’actions et la fausse facilité de l’activité : on peut tout faire mais il faut paradoxalement être bon dans de nombreux domaines (portraits volés et posés, détails, reportage, archi, relations humaines…).
Quelle est ta patte, ta différence ?
Je ne pense pas avoir de qualité fondamentalement innée et on ne peut pas dire que mon travail se détache par la partie post-prise de vue comme par exemple une colorimétrie particulière. Je suis, en toute franchise, un photographe comme il y en a pléthore en France.
Ma différence réside à mon sens dans l’expérience client que j’offre lorsqu’on fait appel à moi, toujours dirigée par les trois points cités plus haut afin de me qualifier : le fait que je sois épicurien me permet d’évoluer dans un mariage de manière très fluide. Une journée à passer de bons moments avec les proches, boire et manger, c’est tout à fait mon élément.
J’y suis comme un poisson dans l’eau et le reportage devient naturellement immersif.
Mon côté cartésien, qui vient de toute évidence de l’éducation reçue par mes parents, m’offre un parcours entrepreneurial sans gros échec avec une constante progression.
Et clairement, mon sens du discernement m’a permis de m’entourer, tant dans ma vie perso que pro, de personnes saines qui me font avancer plus vite et m’élèvent. Lorsqu’on se lance en tant que solopreneur, par méconnaissance ou par peur, on néglige trop l’importance de s’entourer de personnes avec lesquelles partager ses doutes entrepreneuriaux.
Ma différence, si je devais en trouver une, serait peut être un intérêt certain de « qui est autrui ».
Cela nécessite, à mon sens, d’avoir une grande confiance en soi et c’est assez rare car je ne parle pas ici de celui qui s’intéresse à l’autre pour fuir ses propres problèmes bien évidemment.
Est-ce que c’est ce qui t’a amené à participer à des concours ?
Oui, tout à fait.
On peut vouloir concourir pour plusieurs raisons : parmi elles, l’envie de se challenger en se confrontant à d’autres, le besoin d’avoir une validation par ses pairs afin de lutter contre le syndrôme de l’imposteur, par pur intérêt de référencement, ou encore pour développer la partie formation en gagnant en visibilité… Bref, il y a tout un tas de raisons pour s’y mettre.
Dans mon cas, la raison principale était la formation : performer pour devenir visible et me permettre de développer la formation. Donc oui, l’intérêt certain de « qui est autrui » est ce qui m’a amené à participer aux concours. La formation est ce qu’il y a de plus tourné vers l’autre lorsqu’on s’adresse à un collègue, à mon sens : je ne parle pas ici de la formation consistant à partager de manière unilatérale ses connaissances (qui est le degré 0 de l’échange) mais bien de celle consistant à connaître la personne, ses problématiques entrepreneuriales (qui sont souvent liées à des problématiques personnelles) et échanger afin de proposer des solutions adaptées à chaque personne grâce à ma propre expérience.
Les concours
Les conseils que tu pourrais énumérer :
Il y a plusieurs conseils en effet avant de se lancer dans un concours. J’en soulignerai quatre qui sont pour moi primordiaux :
- Bien comprendre la/ou la raison/les raisons pour laquelle/lesquelles on souhaite remporter une récompense. Pourquoi ? Car la démarche n’est pas la même entre quelqu’un comme moi qui souhaite performer dans la durée, d’année en année et viser plus haut à chaque fois, que quelqu’un souhaitant simplement se challenger une fois ou avoir un sentiment de validation et ayant comme objectif de remporter un seul et unique award, puis arrêter.
- Participer au bon concours : ce qu’il faut comprendre, c’est que le sentiment « je ne suis pas assez bon pour prétendre à un award sur un concours » est complètement infondé. Il existe un nombre ahurissant de concours dédiés au mariage et il en existe nécessairement au moins un dans lequel vos images répondent à la ligne éditoriale dudit concours. Ce qu’il faut comprendre, c’est que les concours sont à l’image des blogs de mariage : ils ont toutes et tous une ligne éditoriale plus ou moins marquée. Et tout comme il faut bien comprendre quel type de publication il faut envoyer à tel blog, en matière de concours, il faut comprendre la ligne édito d’un concours pour savoir quelles images soumettre.
- La sélection d’images à envoyer : c’est, de loin, ce qu’il y a de plus difficile. La plupart des collègues font l’erreur de sélectionner les images sous le prisme de l’affect mais il faut toujours garder en tête que le jury n’était pas là quand vous avez pris la photo et qu’il ne connaît donc ni les protagonistes, ni le moment que vous avez vécu au moment de la prise de vue. Trop souvent, on choisit des images qui nous sont chères mais qui ne parleront pas au jury et inversement, on passera à côté de pépites insoupçonnées.
- Autre erreur très fréquente : les images de concours ne sont pas nécessairement les images que vos clients préfèreront.
- S’entourer : pour lutter contre les erreurs classiques citées juste au-dessus, il est très important de s’appuyer sur les avis de collègues. Ils donneront un avis précieux dénués d’affect. Et si ces collègues sont aussi concouristes, alors c’est encore mieux. Il existe des groupes de critiques propres aux concouristes : tenter d’y accéder.
A quoi faire attention avant de soumettre ses images ?
Qu’est-ce qui est rédhibitoire dans une image ?
Il y a plusieurs choses rédhibitoires dans une image pour les concours. Un exemple parmi tant d’autres : dans un concours purement reportage, il est hors de question de sentir l’intervention du photographe. Cela exclut donc naturellement toutes les photos posées ou construites de toute pièce (comme un first look) mais aussi toutes les photos où il y aura des regards vers l’objectif (sauf rares exceptions).
Les erreurs fréquentes dont tu as entendu parler ?
L’erreur la plus fréquente renvoie au deuxième conseil donné plus haut : participer à un concours avec des images qui ne rentrent pas du tout dans la ligne éditoriale dudit concours.
Une règle d’or ?
Si possible, toujours demander l’avis à d’autres concouristes de confiance.
Envoyer la même photo à plusieurs concours ou la réserver ?
La seule raison qui justifierait la réservation à un concours serait que celui-ci interdise la participation aux photos déjà primées ailleurs. C’était le cas de « Inspiration Photographers » jusqu’à l’an dernier mais cette règle a été supprimée pour 2022 donc il n’y a, à mon sens, aucune raison pour réserver une image à un concours particulier.
Envoyer une série ?
La plupart des concours ne récompensent que des images solo. Mais il y a des concours qui permettent d’envoyer des « stories », c’est-à-dire une série d’images, généralement entre 15 et 20, qui racontent l’ensemble d’une journée de mariage. Pour des photographes de mariages, ça prend tout son sens car notre travail consiste justement à raconter l’histoire d’un mariage.
C’est très valorisant d’être récompensée pour cela mais la difficulté et donc l’échec sont paradoxalement à relativiser car les critères de jugement restent très/trop subjectifs : là où personnellement, j’attends des jurés qu’ils notent la « story » en fonction de la narration (y a-t-il des images qui se répondent, y a-t-il des transitions, une image de début, de fin, etc…), certains vont construire leur histoire comme une simple énumération d’images solo fortes prises indépendamment l’une de l’autre… Bref, découvrir les histoires récompensées est souvent frustrant.
Dans les concours offrant cette possibilité, il y a actuellement à ma connaissance « This is Reportage« , « Inspiration Photographers » et « MyWed« .
Production spéciale pour les concours ou piocher dans sa production ?
Alors ça, c’est un vaste débat : il y a ceux qui, à la prise de vue, pensent aux concours et ceux qui n’y pensent pas. Et la frontière entre les deux est très fine. Si je prends mon exemple, je suis convaincu de ne pas y penser à la prise de vue mais pour autant, j’ai intégré certains mécanismes et il serait illusoire de penser que je n’y pense pas inconsciemment au moment de déclencher.
Il faut probablement dissocier deux choses : les photos posées, où l’on maîtrise donc a priori quasiment tout, et les photos purement reportage dans le feu de l’action. Dans le premier cas, il est sans doute plus simple d’avoir en tête un concours que dans le second.
Ma conviction profonde à ce sujet, c’est de ne pas se polluer l’esprit avec ces questions à la prise de vue, car cela distrait et enlève de la concentration.
Cibler large ou se concentrer sur un concours ?
Pour répondre, je vous renvoie à mon premier conseil : comprendre sa motivation.
Dans tous les cas, sauf à vouloir remporter un award sur un concours particulier (par exemple, au hasard, un Fearless award pour le prestige), il n’y a, à mon sens, aucune raison de se limiter à un seul et unique concours.
Stratégie et constance…
De la stratégie, oui, il y en a assurément, et cela dans tous les concours : comprendre la ligne éditoriale, sélectionner des images qui entrent dedans, demander conseils et croiser les doigts.
La constance, ça, c’est le plus dur. Gagner un award quelque part, quand on connaît les rouages des différents concours, ce n’est pas si compliqué. En revanche, durer et être constant, ça, c’est une autre histoire. C’est aussi pour cela qu’il y a des noms qui reviennent plus que d’autres : en France, par exemple, des Masters comme William Lambelet, Franck Boutonnet ou Benjamin Brette. Performer/briller un an, c’est très bien, bravo mais c’est une toute autre affaire que de rester haut classé d’année en année : ça demande bien plus de consistance dans son travail. J’irais même plus loin en affirmant qu’il est plus aisé de ne pas jouer plusieurs années et de performer en tentant ses meilleures images cumulées durant des années que d’être bien classé chaque année. Et être régulier dans plusieurs concours, c’est encore plus dur. Je dis cela car des noms qui ont brillé/performé un an ou deux et qui ont disparu, j’en connais plusieurs mais des collègues qui sont restés au top pendant des années, ça…
Quoi faire avec les résultats ?
Alors là, tout dépend de pourquoi on participe également. Pour celui qui avait comme simple objectif de remporter un award, le fait de savoir qu’il en a gagné peut être suffisant : il n’aura même pas l’envie ou le besoin de communiquer dessus. Pour celui qui a un manque de confiance en lui, le fait de poster une publi sur ses réseaux sociaux sera suffisant. Pour celui qui cherche à améliorer son référencement google, il en fera sans doute un article en plus de le mettre en valeur sur son site. Pour celui qui cherche à être visible, il en fera tout un patacaisse et taguera tout plein de collègues vainqueurs à chaque award remporté (ce que j’ai fait à profusion il y a deux ans par exemple).
Conseils précis pour certains concours ? Ou liste des concours que tu connais ?
Pfiouuu, y aurait beaucoup trop de choses à dire, sur chaque concours en plus. Voici une petite liste non exhaustive de concours auxquels j’ai participé, avec une petite remarque à chaque fois :
- Fearless : Le concours le plus prestigieux pour beaucoup. Pourquoi ? Car c’est celui (après MyWed) où il y a le plus de participations et c’est surtout celui où il y a le plus de collègues dont j’admire le travail. Actuellement, il y a 5 rounds par an.
- This is Reportage : un concours avec une ligne éditoriale très marquée, rien de posé/dirigé, du pur reportage. C’est le concours où chaque collection me fait rêver, celles dans lesquelles je me dis le plus souvent « j’aurais adoré être l’auteur de cette image ». Il y a 6 rounds par an. Il permet également de tenter des stories.
- WPJA : le plus ancien me semble-t-il et probablement le concours où on en a le plus pour notre argent en termes d’investissement puisque pour le simple abonnement annuel, on peut participer à tout. Il y a un concours annuel pour des images « reportage », le plus connu, et un autre parallèle pour les images « posées, de détails et de lieux ». Il y a 4 rounds pour chacun d’eux. Ce concours a une double spécificité : on ne peut y participer qu’avec les images de l’année civile en cours et les membres du jury ne sont pas photographes de mariages (ce sont des photojournalistes). La WPJA permet aussi une mise en avant avec un choix des éditeurs pour des images de séance engagement, mais aussi pour des petits reportages de 10 images sur de petits mariages ainsi qu’un petit concours annexes sur les moments de connexions.
- ISPWP : la spécificité de ce concours est de présenter des catégories. Cela permet de voir récompensées des images que l’on ne pourrait pas voir ailleurs. Il y a 4 rounds par an.
- Inspiration Photographers : un concours avec 7/8 rounds par an et 4/5 rounds dédiés aux stories.
- MyWed, FEP, IWPOTY : ce sont trois concours annuels. C’est-à-dire qu’il n’y a qu’un round par an.
- Enfin, il y a des concours que je ne recommanderais pas et qui sont même à fuir mais ne voulant pas provoquer d’ennuis à « Portrait ou Paysage », je ne les citerai pas. {Merci Patrick !}
Qu’est-ce que tous les prix que tu as obtenus depuis 4 ans t’ont apporté ?
Je participe aux concours dédiés au mariage depuis 2018 et ai remporté plus de 300 awards. Ce qu’ils m’ont apporté, assurément, c’est beaucoup de dépenses, en temps, en énergie et en argent.
Il faut bien avoir conscience que tous ces concours sont payants (et c’est logique, organiser un concours prend du temps et de l’énergie). Certains d’entre eux, heureusement, offrent des cashprizes, ce qui fait que ma balance personnelle, contrairement à la plupart des concouristes, n’est pas si négative que cela.
Après, il y a tout ce qu’ils m’ont apporté et qui n’est pas vraiment chiffrables mais qui fait clairement pencher la balance dans le positif :
– un réseau de collègues qu’ils soient nationaux ou internationaux que je n’atteindrais pas autrement.
– une visibilité et une légitimité sur un domaine qui est l’expertise d’images et pour laquelle plusieurs collègues font appel à moi en mentoring.
– le développement de la partie formation qui n’aurait jamais aussi bien fonctionné sans cette constance et cette progression dans les concours.
– vis à vis des clients, une pierre de plus dans le sentiment de confiance avec tous ces prix remportés et pour les anciens mariés, la fierté de voir leurs images primées.
Bref, quand j’ai commencé, ma seule motivation était le développement du B2B (la formation) et je pensais que ça ne servirait absolument à rien en B2C (pour les mariés) ; mais avec le temps, en rendez vous, j’ai réalisé que cela avait également des effets positifs par rapport aux futurs mariés.
Autres projets
Comment as-tu envie d’évoluer ?
Les envies/objectifs professionnels changent avec les aspirations que l’on a dans sa vie perso. Je fais du mariage depuis 7 ans et pendant 6 ans, j’ai énormément sacrifié ma vie perso et familiale pour rendre viable et pérenne ma société. Depuis cette année, j’ai amorcé une refonte assez profonde de mon workflow mais aussi de mon modèle économique afin de me libérer du temps.
Nous passons notre temps à travailler pour gagner de l’argent, dans le but de pouvoir le dépenser avec ses proches ; mais quand on n’a pas le temps, cela ne sert à rien. Gagner du temps est donc devenu une priorité. L’évolution à court terme est donc de mettre à profit ce temps : d’une part avec ma famille et mes proches et d’autres part afin d’anticiper le moyen et le long terme et donc la réduction inéluctable du nombres de mariages que je couvrirai par an (entre 20 et 25 aujourd’hui et probablement autour de 10 à 15 quand mon corps me le fera sentir).
Quelle est ton idée du succès ?
Elle est assez simple. J’ai trois piliers qui doivent être épanouissants dans ma vie : ma famille, mes amis et mon travail. Tant que deux de ces trois piliers sont debouts, alors tout va bien ; quand il n’y en a qu’un, c’est très dangereux et il faut inverser la tendance ; quand il n’y en a aucun, c’est la zone rouge. Le succès, c’est lorsque j’atteins un sentiment de plénitude dans chacun des trois piliers.
As-tu des projets sur lesquels tu travailles actuellement ?
Oui, le temps que j’ai réussi à me dégager dès cette année me permet d’avancer sur des projets que j’ai depuis plusieurs années. La partie formation va se développer, assurément.
Mon site va bientôt être refait pour justement laisser une place à part entière à celle-ci.
Peux-tu citer ou partager un de tes rêves professionnels les plus fous, les plus ambitieux, ceux qui parlent à tes tripes !
J’ai le sentiment profond depuis plusieurs années qu’il manque un projet fédérateur dans la profession. Je ne sais pas sous quelle forme (un événement ?) malheureusement. Je suis persévérant, je cherche. Je suis persuadé que la réussite d’un tel projet est totalement dépendante des personnes qui l’incarnent : c’est pour cela que trouver la forme ne suffit pas. Il faudra également trouver les bonnes personnes pour l’organiser et lui donner une âme/identité.
Ton actualité et tes contacts
N’hésitez pas à aller faire un tour sur les formations Work’n’Pop car les formations sont désormais disponibles à l’unité. :)
Et voici quelques liens pour celles et ceux qui souhaiteraient en connaître d’avantage sur moi :
– mon site : https://www.unpetitcoindeparapluie.com/
– mon instagram : https://www.instagram.com/unpetitcoindeparapluiesas/
– mon profil FB : https://www.facebook.com/patrick.lombaert/
– mes formations : https://www.unpetitcoindeparapluie.com/formation-photographe-mariage/
A bientôt !