Je suis Samuel, j’ai 40 ans. J’ai rencontré Nathalie à l’école de photo. Nous sommes un couple depuis plus de 20 ans et nous avons deux filles : Madeline (18 ans) et Suzie (13 ans).
Suzie dit que je suis un Ch’ti-nois. Car bien que je sois originaire du nord de la France, je suis né en Corée du Sud. J’ai été adopté à l’âge de 7 ans et depuis je suis un Ch’ti français.
Mon enfance a été dans le nord et mes études à Paris. Nous avons projeté d’émigrer au Québec, mais c’est en en région parisienne et en Picardie que nous avons longtemps élu domicile. Depuis 4 ans, nous avons quitté la « Pluie-Cardie » pour le soleil de la Drôme.
J’aime beaucoup les chat(on)s, les nouvelles technologies, l’univers aéronautique et les voyages en avion de préférence, car je ne suis pas chanceux avec les trains de la SNCF. Par contre je n’aime pas le fromage. Et je ne bois pas d’alcool, mais Coca ne sera jamais de refus.
Tu n’es pas photographe, mais très proche de cet univers. Comment la photo a-t-elle fait partie de ta vie ?
J’ai grandi au sein d’une famille de photographes. Mon arrière-grand-père maternel a fondé le studio à Hénin-Beaumont. Puis mon grand-père maternel a épousé la fille de mon arrière-grand-père. Il est par la suite devenu photographe après la Seconde Guerre mondiale.
Suite à son mariage avec ma mère, mon père originaire de Normandie est devenu photographe (il travaillait dans l’architecture au Havre). Enfin, ma mère retraitée anticipée en tant que professeur de collège, a repris l’entreprise à la suite de la retraite de mon père.
Adolescent, je souhaitais à la base devenir « directeur de la photographie » dans le cinéma. Mais ma mère, ancienne professeur, souhaitait que tous ses enfants passent un Bac et si possible la voie royale : La série S. Mais mon passage au lycée a été une catastrophe.
J’ai donc changé d’orientation pour aller passer un CAP Photo à Cambrai. Nous étions 15 dans la classe et nous avions cette chance incroyable d’avoir un professeur comme dans « Le Cercle des Poètes Disparus ». Sa mission : développer nos singularités.
Suite au CAP Photo, je suis parti sur Paris pour passer le BAC Pro Photo. C’est à cette époque que j’ai eu l’occasion de monter mon premier projet photo/informatique : un reportage photo sur la culture unique du Québec en Amérique, retranscrit sur un CD-Rom multimédia.
Le Québec a une influence incroyable dans mon parcours. C’est lors de stages photo d’été au Québec, qu’un de mes « papas photographes québécois » – Marc Bailey – a su rapidement que je ne serai jamais devenu réellement un photographe.
En effet, lors de mon passage de trois semaines dans son studio, j’étais resté avec lui tout au plus deux heures. Le reste du temps, je l’ai passé à faire le touriste avec ses filles et leurs amis du même âge que moi. La découverte de la vie quotidienne américaine !
Mais ces stages d’été dans les années 90 ont été l’occasion de découvrir d’autres manières de vivre le métier de photographe par rapport à ce qui se passait en France. J’y ai découvert un état d’esprit ouvert et des pratiques différentes, dont le portrait « life-style ».
J’y ai également constaté pour la première fois le marketing. Un concept qui à l’époque en France était plus ou moins tabou. Pourtant, dès le début des années 90, certains québécois s’aidaient de logiciels de gestion de studios pour améliorer cela, via un ERP/CRM – comme aujourd’hui LightBlue.
De 1998 à 2005, j’ai mené une courte carrière de 7 ans en tant que développeur web. Mais j’entretenais des liens d’amitié avec les confrères photographes du GNPP de mes parents. Je les aidais à se dépatouiller avec les technologies informatiques et de la photo numérique.
C’est ainsi qu’en 2005, j’ai fondé PlancheContact. Et ma première action a été d’acheter les codes sources d’un logiciel de gestion de studios québécois. Mais fin 2007, le projet « Grand Angle » sera abandonné, car les photographes français n’y voyaient pas encore d’intérêt.
Cependant, c’est grâce à cet achat qu’un autre de mes « papas du Québec » croisera ma route : André Amyot de PhotoCoach. C’était en février 2006 et tous les deux étions sur la même longueur d’onde : les photographes devaient apprendre à devenir entrepreneurs.
Pourquoi PhotoCoach était si important ? Car en 2006, la photographie était en plein bouleversement avec la transition de l’argentique vers le numérique. Les métiers de la photo étaient ébranlés. Et ils devaient alors réinventer de nouveaux modèles économiques.
Il y a encore 10 ans, un photographe qui avait une boutique générait 50% de son chiffre d’affaires avec des services de laboratoire. 25% avec des services de ventes de pellicules et d’appareils photo. Et seulement 25% avec de la prise de vue (dont des identités).
Avec le gros coup de frein des services de laboratoire et la très faible marge sur les ventes d’appareils photo, beaucoup devaient mettre le paquet sur les services de prise de vue, jusqu’ici négligé. Sans compter qu’au même moment, une nouvelle concurrence émergeait.
Cette nouvelle concurrence, ce sont les nombreux nouveaux photographes qui n’ont connu que le numérique. Et ceux-ci sont parfois plus compétents avec ces nouvelles technologies que les acteurs historiques. Car ces derniers devaient tout réapprendre, tels des débutants.
C’est ainsi que PlancheContact avait au départ pour mission d’accompagner les photographes à faire la transition obligatoire causée par les technologies numériques. Une mise à jour des compétences techniques, mais également de gestion et de marketing.
Quels sont les photographes qui t’inspirent ?
Artistiquement et surtout lorsque j’étais en école de photo, j’étais influencé par les photographes de mode, de groupes de musiques et de publicité.
- Pour la mode, c’est Peter Lindbergh avec ses portraits noir et blanc, qui se concentre sur l’essentiel, mais avec un « je ne sais quoi » dans sa mise en scène et sa lumière.
- Pour les pochettes de disque, grand fan de U2 depuis l’adolescence, c’est Anton Corbijn. J’adore sa capacité à aller au-delà de la représentation photographique.
- Pour la publicité, c’est Annie Lebowitz. Son éclairage et son sens de la mise en scène m’ont donné envie de devenir directeur de la photographie en cinéma.
Mais aujourd’hui, en tant que conseil pour les photographes professionnels, ce sont les entrepreneurs de la photographie qui m’inspirent :
- David Jay : Ce jeune retraité de 38 ans est certainement le photographe qui m’a le plus apporté en termes de vision. Il a très tôt mis en place cette notion qui veut que si l’on veut gagner des sous, il faille savoir-faire travailler les autres. Le livre « La semaine de 4 heures » de Tim Ferris me fait penser à lui sans cesse.
- Bradford Rowley : Ce photographe est certainement celui qui a le mieux réussi en tant qu’entrepreneur et qui rejoint la philosophie de faire « bosser les autres » de David Jay : il travaille pour ses trois studios qu’une journée par semaine. Il est pour moi l’exemple même du KISS : Keep It Simple, Stupid – du McDo de la photo de luxe !
- Sonia & Padraic Deasy : Ce couple d’Irlande m’a appris ce que la stratégie marketing, la méthodologie commerciale et la gestion globale d’un studio est une question de cohérences. Vis-à-vis de ses marchés potentiels et dans les choix effectués. Ils ont arrêté la photo cet été pour se consacrer à leur nouvelle entreprise de cosmétique.
L’autre source d’inspiration, c’est la convention de la WPPI à Las Vegas. Car c’est la seule manifestation pour photographes qui procure autant d’idées et de partages d’expérience d’entrepreneurs de la photographie pour des entrepreneurs de la photographie.
Chaque année, j’assiste de préférence à des conférences de « rookies ». Cela ne m’empêche pas d’assister également à certaines animées par des « têtes d’affiche » internationalement connues. Mais l’important est l’inspiration du contenu, et moins sa notoriété artistique.
Car s’il y a un conseil que je retiendrai, c’est celui du photojournaliste français Reza Deghati. Il expliquait à l’occasion d’une de ses conférences qu’il allait souvent dans le sens inverse de la direction que prenaient ses confrères, afin d’avoir un point de vue différent.
Je crois qu’aujourd’hui, il est plus que jamais nécessaire de prendre du recul sur les choses. Afin de pouvoir obtenir une vision plus large et donc un avis différent et contradictoire vis-à-vis de la normalité imposée par la majorité : « Think Different ».
Tu as pu constater l’arrivée du numérique, des auto entrepreneurs sur le marché et autres tournants, quelles sont selon toi les qualités indispensables pour vivre de la photo sociale aujourd’hui ?
Il n’y a jamais eu dans l’histoire de la photo autant de photographes qu’aujourd’hui : tout le monde peut se revendiquer photographe. Et malgré la baisse extraordinaire de la vente d’appareils photo compacts, le marché de l’hybride et du reflex se maintient fermement.
Certaines études montrent même que le métier de photographe est le premier exprimé par les adolescents. Il y a actuellement 2 fois plus de photographes « déclarés » qu’il y a dix ans et on ne compte plus le nombre de formations.
Il y a plus de 25.000 photographes « professionnels » en France d’après le dernier relevé de l’INSEE (source FNP). Sur ces 25.000 : 5.000 sont « auteurs », 2.000 sont artisans « classiques » et 18.000 sont en micro-entreprises (auto-entrepreneurs).
Et sur ces 18.000, plus des ¾ le sont en double activité : les « slashers ». Nous vivons dans une époque où la « mono-activité » sera de plus en plus une exception. Aujourd’hui, ¼ des jeunes actifs de moins de 30 ans ont au moins deux activités.
Certains y verront une précarisation du métier et de la société. Mais pour une forte majorité des personnes concernées, au contraire, une opportunité d’assouvir leurs (nombreuses) ambitions et accomplissements professionnels.
Avec la multiplication des plateformes dites « d’ubérisation » de la photographie, le nombre de photographes en « seconde activité » ne cessera pas de croître. Ce qui n’est pas sans conséquence pour les acteurs historiques des services de création d’image.
Car si la stratégie marketing d’hier était de donner envie et de créer des occasions de faire de la photographie, demain ça sera en plus une question de correspondance des offres par rapport à la demande des marchés. Le tout en cohérence vis-à-vis de la concurrence.
Avec tous ces paramètres, quelles sont donc les qualités indispensables pour vivre de la photo sociale aujourd’hui ? Je vous en propose 10 :
- Être entrepreneur : Car vouloir faire de sa passion photo un métier, c’est gagner sa vie avec. Et il faut donc prioriser sa rentabilité et mettre en second plan son égo.
- Être flexible : Pour faire le « pivot » comme les startups face aux retournements de situations et ainsi rebondir en changeant de stratégies rapidement.
- Avoir l’esprit ouvert : Pour éviter de se questionner avec un rétroviseur vers ses expériences passées, mais s’adapter aux situations et environnements du présent.
- Savoir déléguer : Car « Ce que vous décidez de ne pas faire est aussi important que ce que vous décidez de faire » ~ Steve Jobs.
- Avoir du leadership : Pour être remarquable face à la masse toujours croissante de concurrents et être perçu comme un meneur de créativité pour ses clients.
- Savoir écouter : Car comme le dit Simon Sinek : « Communiquer, ce n’est pas parler, c’est écouter ». Et le marketing débute par l’écoute des besoins du client.
- Être curieux : Pour avoir sans cesse de nouvelles sources d’inspiration artistiques et entrepreneuriales. Mais également entretenir sa motivation et son engagement.
- Être transparent : Ne vendez plus, aidez vos clients à acheter. Car « Les manipulations mènent à des transactions, elles ne fidélisent pas » ~ Simon Sinek.
- Être optimiste : Pour toujours être prêt à tenter de nouvelles choses, échouer souvent, mais à chaque fois acquérir de l’expérience positive progresser.
- Avoir une personnalité : Lors d’une WPPI, Jerry Ghionis évoquait les trois qualités d’un bon photographe : une personnalité, une personnalité et une personnalité.
Vous remarquerez certainement que je ne mentionne aucune qualité technique ou artistique. Car depuis mes rêves de devenir photographe de mode, j’avais remarqué que c’était avant tout notre carnet d’adresses qui dictait notre réussite : le réseau social.
Tim Sanders disait dans son livre « Love is the killer app » que « Your network is your net worth » : « Votre valeur se mesure à celle de votre réseau ». On fait du business avec des gens avec qui on est en confiance et avec qui l’on partage des valeurs communes.
Pour conclure, voici une phrase tirée de l’excellent livre « Vendre l’invisible » de Harry Beckwith : « On ne vous paie pas parce que vous êtes bon dans ce que vous faites. On vous paie parce que vous êtes bon à être vous-même ».
Comment vois-tu le marché de la photo sociale d’ici 5, 10 ou 20 ans ?
J’ai passé ces quatre dernières années à étudier les conséquences de la croissance folle du nombre de prestataires de services photographiques dans le monde. Pour cela j’ai beaucoup lu et interviewé de nombreux photographes en France et à l’international.
Et les conclusions peuvent faire peur : car aujourd’hui, c’est beaucoup plus difficile de vivre de la photographie sociale. L’environnement socio-économique est radicalement différent. Et que de nombreux paramètres influent sur les choix stratégiques à adapter et adopter.
Cela m’amène à une première constatation : la majorité des conseils délivrés en formations sont aujourd’hui incohérents avec la situation actuelle du marché. Car celles-ci ont été développées et vérifiées dans une époque plus ou moins ancienne, mais différente à 2018.
Aujourd’hui, la photographie est démocratisée. Le matériel fusionne avec les logiciels et ces algorithmes apportent une puissance incroyable aux intelligences artificielles. Il se peut même que celles-ci soient meilleures techniquement que les meilleurs des photographes.
Pour exemple, je citerai l’application de prise de vue spécial « selfie » qui est certainement la plus avancée du marché : Facetune. Cette application pour smartphones est un véritable « Photoshop » qui permet de tout retoucher et même améliorer la morphologie des visages.
Autres exemples de la montée en puissance des algorithmes, les célèbres filtres de « SnapChat ». Ou encore les modes d’éclairage (encore en version bêta) d’Apple sans cesse amélioré avec l’intelligence artificielle et son mécanisme de « Machine Learning ».
Et c’est sans compter sur la multiplication des bornes « PhotoBooth ». Tous ces éléments combinés semblent indiquer que le besoin d’un photographe est presque devenu optionnel. Les clients potentiels ont tous les outils pour se passer de celui-ci.
Cependant, si la technologie peut se revendiquer supérieure à l’humain techniquement, il est un domaine sur lequel l’homme est sans concurrence face à la machine : sa créativité. Notre cerveau est un outil exponentiel, sachons l’entretenir et l’employer correctement.
Lors de la WPPI 2010, j’ai rencontré le photographe Jesh de Rox. Et il y a une phrase de sa conférence qui résume très bien ma vision du futur du métier : « Dans l’avenir, nous ne serons pas que photographes, mais avant tout des metteurs en scène ».
Car malgré toutes les technologies déployées, nous aurons toujours besoin d’un « coach », d’un spécialiste bienveillant qui nous conseillera et nous guidera pour obtenir plus qu’une photographie, mais bien une invitation au souvenir d’instants qui ne peut se répéter.
Comment fais-tu pour rester en veille sur ces sujets ?
Depuis 12 ans, ma curiosité m’a amené à aller visiter de nombreux photographes. D’abord en Amérique du Nord, en provoquant des rencontres à l’occasion de salons tels que l’antan PMA International ou la WPPI. Mais également des visites de studios de franchises.
C’est à ces occasions de salons que j’ai rencontré tout un tas de belles personnalités de la photographie. Et entre autres mon « papa américain » qu’est Kevin Kubota. Un photographe très généreux pour partager son savoir. C’est pour moi, le symbole de la WPPI : le partage.
Être sous l’aile bienveillante de Kevin m’a facilité de nombreuses autres rencontres, car les échanges sont souvent très rapides et simples. Et c’est ainsi qu’au fur et à mesure, je suis rentré dans des cercles de photographes influents.
Le top du top a été d’être invité par un « cerveau collectif » de photographes internationaux. Chaque année, la Society of XXV se rencontre au début du printemps pour une semaine de partages d’expériences sur leur année d’entrepreneur de la photographie.
Et chaque hôte a la possibilité d’inviter une personne extérieure au cercle. Et en 2013, comme ça se passait en Irlande, Padraic & Sonia Deasy, m’ont invité à participer à leur semaine de partage. Une expérience extraordinaire, entouré de belles personnalités.
Cette expérience m’a ensuite ouvert de nouvelles opportunités de rencontres et de visites de nouveaux studios aux modèles économiques et stratégies marketing différentes. Et celles-ci me conduisent alors à de nouvelles voies de recherches.
Aussi, cette expérience m’a ouvert l’esprit à m’inspirer de techniques et stratégies développées en dehors de l’industrie de la photographie. Entre autres chez les industries des services que sont par exemple les coiffeurs.
Aujourd’hui, je passe beaucoup de temps à lire les remarques des photographes sur leurs états d’âme. Aussi j’utilise Google Alerts pour des mots clés sur lesquelles j’étudie avec attention. Par exemple ce qui concerne l’évolution de la consommation en France.
Enfin, je suis abonné à plusieurs magazines qui décryptent l’économie. Mais également j’achète régulièrement des articles et des livres pour approfondir mes recherches autour les nouveaux modèles économiques et les nouvelles stratégies marketing.
Je consacre environ 12 heures par semaines pour ces recherches. Et de temps à autre, je relais certains articles via mon profil personnel Facebook ou via notre groupe privé Facebook avec les stagiaires de ma formation « Photographe Version 2018 ».
As-tu des projets en préparation ?
Chez PlancheContact, 2017 a été une année « étape majeure ». Car nous avons arrêté la distribution des produits AsukaBook et parce que Nathalie est dorénavant en activité professionnelle à l’extérieur. Nous nous sommes donc recentrés sur les formations.
Donc pour 2018, nous proposons des formations « Clés en main ». Cela veut dire que ce sont des stages pour lesquels les photographes seront opérationnels tout de suite à l’issue de la formation, sans « devoirs à la maison » (ou peu).
Notre première formation de la sorte est « Mini-Sessions & Maxi-Profits ». Car les mini-sessions sont des outils marketing efficaces pour conquérir de nouveaux clients, mais également fidéliser d’anciens clients à l’occasion d’offres limitées dans le temps.
Plus tard dans l’année, nous allons proposer des sessions autour du logiciel ProSelect spécialement dédié pour des besoins de production automatisés de produits offerts par différentes marques de produits pour le portrait essentiellement et le mariage.
Aussi, je continue mes formations « Photographe Version 2018 » sur les évolutions des comportements de clients et sur le développement de stratégies adaptées à ces mêmes évolutions. Car comprendre ses marchés, c’est alors développer des offres adaptées.
J’ai plein d’idées en tête pour aider les photographes, qu’importe leur niveau d’expérience, à concrétiser leur rêve de faire de leur passion un métier. Et si possible un métier pérenne et épanouissant, pas des tâches rémunératrices, mais ennuyeuses.
Mais pour débuter cette nouvelle année, nous organisons pour la première fois, un événement exclusivement réservé aux photographes professionnels : « Les Pros de la Photo »(14 et 15 janvier 2018 au Parc des Expositions de Valence). Un événement gratuit organisé autour d’un salon de fournisseurs, une série de conférences et également un tirage au sort pour gagner un iPhone X. Et aussi une soirée « Crazy Rêv{olution} Party » organisée généralement à Paris à l’occasion du Salon de la Photo par Sophie Protat et Sylvie Lézier, mais pour la première fois en région.
Si tu ne devais donner qu’un seul conseil à un photographe, quel serait-il ?
Soyez ouvert d’esprit, bienveillant et en mouvement face aux évolutions : « On ne peut pas arrêter les vagues, mais on peut apprendre à surfer. » ~ Jon Kabat-Zinn