Inspiration : Baby doll

Je suis Jordane, photographe d’Art Gentik, j’ai 30 ans ,je suis maman de deux enfants, Eliam bientot 8 ans et Naïa biento 4 ans.

Comment la photo est entrée dans ta vie?

Naturellement, même si je n’étais pas prédestinée à ce métier au début de ma vie active ! J’étais infirmière lorsque je suis tombée enceinte de ma fille.J’ai du m’arrêter a 7 mois de grossesse et pour tuer le temps je testais des choses en photo, trépied et télécommande en main !Petit à petit j’ai commencé à me documenter, à lire, j’ai appris quelques bases… La photo est devenue alors mon principal centre d’intérêt quotidien.

Le virage a été lors de la création de ma page sur facebook, juste « pour le plaisir ». Mais rapidement j’ai eu des demandes puis des gros contrats professionnels alors j’ai créé mon auto entreprise : « ART GENTIK » est né !

Qu’est ce qui t’a inspiré cette séance « Babydoll » ?

Cette série est particulière. Plume est une collègue photographe , j’avais un peu plus de pression car je savais qu’elle serait plus « critique » encore que d’autres personnes ! J’ai essayé de mettre sur papier ce qui , à mon sens, la définissait. Elle est toute petite, des cheveux très long , fan de l’univers de Tim Burton et surtout ancienne clownette. Mais en même temps un passé difficile, une histoire de vie hors du commun. La maison abandonnée représentait un peu son passé, qu’elle a du détruire pour reconstruire. La poupée colorée, entre enfant/femme et clown la représente bien ! On a passé un bon moment , cela a permis de partir sur une relation de confiance artistique mutuelle.

Un petit mot de Plume

Une photographe, photographiée…

Nous ne nous connaissions pas avec Jordane et lorsque nous nous sommes rencontrées la première fois, l’idée d’une séance ensemble s’est très vite imposée à nous.
L’idée de la poupée lui est venue et j’ai tout de suite été emballée. C’était la meilleure des idées ! Mettre en avant ce physique de femme-enfant aliénant et à la fois mélanger avec un lieu qui non seulement a beaucoup d’importance pour moi mais qui en plus représentait une destruction personnelle… c’était juste l’idéal !

Poser pour elle était facile car j’avais confiance en elle. Je connaissais son travail, je savais que les images seraient superbes. Et l’avantage d’une telle relation c’est que je pouvais aussi avoir des envies et les exprimer (comme monter sur la cheminée et poser là haut perchée à 2,50 mètres.).

Je dirai qu’une telle expérience est vraiment agréable car entre deux photographes, on se comprend, on parle le même langage et surtout on connait ce qui « rend » donc les choses sont plus naturelles. Mais surtout, la confiance étant, nous lâchons prise et le résultat est là.Si elle me le redemandait, je foncerai sans hésiter mais j’aimerai bien aussi la photographier à mon tour… qui sait un jour peut-être ! ;)